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Reprendre la Parole !

Patriote ALGERIEN démocrate et laïc, Républicain attaché au progrès et à la justice sociale. Farouchement jaloux de ses droits et pleinement engagé pour leur défense.

Tout se juge à la considération de la vie humaine.

 Belhadj Kebayli, 39 ans, père de trois enfants Belhadj Kebayli, 39 ans, père de trois enfants

Belhadj Kebayli, 39 ans, père de trois enfants

En dernier ressort, tout se juge à la considération de la vie humaine. A Ghardaïa, y a-t-il eu une ou deux victimes ? Bouamer Bouhafs, président de la fondation des chaâmbas, dans une déclaration à TSA, affirme qu’il y a eu deux morts lors de la journée du 19 janvier : « Hier, il y a eu un mozabite et un Arabe qui ont été tués. » Les mozabites ne seraient donc pas les seuls à être endeuillés par ces dramatiques évènements ?

Kamel Dine Fekhar, interrogé par le même média, rappelle que « le jeune Belhadj Kebayli a été assassiné par une bande de dizaines de voyous dans un quartier mozabite. » Il dit n’avoir aucune connaissance de l’existence d’une seconde victime, que ce fait reste à invérifié tant que l’identité de cette victime n’est pas rendue publique.

L’information relative à l’existence d’une seconde victime avait été rapportée par El Watan, dans un article signé par « K. Nazim » et intitulé « Un autre mort à Ghardaïa : les heurts s’étendent dans les quartiers ». Le journaliste rapporte des faits dont il a été témoins : « Alors que l’on essaye de s’entendre sous les explosions des grenades lacrymogènes, un jeune s’affale à quelques mètres devant nous, touché en pleine tête par une balle en caoutchouc. Il est rapidement évacué par ses amis. Sa blessure semble sérieuse, il est inconscient. » Ce témoignage de K Nazim apporte un élément supplémentaire par rapport à la déclaration de Bouamer Bouhafs : le second décès serait imputable à un tir des services de sécurité.

Pour le moment, seule l’identité de Belhadj Kebayli, 39 ans, père de trois enfants a été rendu publique. La communauté mozabite qui se prépare aux obsèques de Kebayli observe depuis aujourd’hui trois jours de deuil. Toutes les mosquées de rites ibadites, à travers l’Algérie, vont organiser une prière de l’absent. Les commerces des membres de cette communauté devraient être fermés durant cette période de deuil. Il faut espérer que cette réaction pacifique, mais déterminée de nos concitoyens mozabites, crée un sursaut dans les consciences et amène une majorité d’Algériens à mesurer le degré d’irresponsabilité des gouvernants actuels.

 

Tout se juge à la considération de la vie humaine.

La situation à Ghardaïa résulte de l’instrumentalisation des services de sécurités au service de dessins et d’intérêts occultes. Un gouvernement authentiquement national aurait dès le début des évènements délivré un message clair, qui n’est pas à inventer puisqu’il est clairement inscrit dans la constitution : il ne peut y avoir ni discrimination, ni surenchère, ni déni dans la citoyenneté des Algériens, tous les Algériens quelles que sont leurs conditions particulières. Mais cela ne peut être que le discours d’un pouvoir national.

C’est pour son exigence de respect de la citoyenneté et son refus de toutes discriminations que Kamal Eddine Fekhar est désigné comme l’homme à abattre. C’est pour son exigence de refondation de l’Etat algérien que le mouvement autonomiste est diabolisé et diffamé par un pouvoir dont la véritable nature vassale se lit dans toutes ses mesures politiques.

Aux yeux de cette régence, les corps constitués de l’État algérien sont bons à être retournés contre nos populations avant d’être eux-mêmes jetés en pâture. Cela s’est vu en Kabylie et dans les Aurès (Darak). Ça le sera dans le M’zab (Sureté nationale). Ce pouvoir qui joue au pyromane dans la vallée du M’Zab est celui-là même qui a renoncé à toute prétention de leadership régional et se complet à jouer un rôle de supplétif que lui rétrocède l’ancienne puissance coloniale. Comment dès lors s’étonner qu’il verse dans des stratégies de divisions ? Comment s’étonner qu’il s’emploie à monter les Algériens les uns contre les autres ?

 

La Banière Nord-Africaine.

La Banière Nord-Africaine.

Ses officines médiatiques, démembrements de la nouvelle police politique qu’il substitue à l’ex DRS, montrent du doigt le drapeau amazigh. Ce drapeau est la bannière fédératrice de l’Afrique du Nord. Nos jeunesses à Tripoli, à Arris, à Djerba, à Tizi-Ouzou, à Agadir et de tant d’autres villes et villages de Tamazgha, la font claquer aux souffles de leurs luttes et mobilisations pour la liberté et l'émancipation. Que les pyromanes et semeurs de haine qui font la clientèle de la régence s’épargnent tant d’efforts inutiles, ce drapeau s’imposera comme le symbole de la véritable intégration de l’Afrique du Nord. Les drapeaux de l’Istiqllal, du Doustour et du PPA-MTLD se sont imposés dans les mouvements nationaux. Ce drapeau les fédérera. Il est le symbole de l’espoir, des promesses de paix et d’entente entre tous nos peuples. C’est cela qui fait peur à tous les autocrates qui nous asservissent

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