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Reprendre la Parole !

Patriote ALGERIEN démocrate et laïc, Républicain attaché au progrès et à la justice sociale. Farouchement jaloux de ses droits et pleinement engagé pour leur défense.

Novembre, La famille qui recule, et la famille qui avance.

Novembre, La famille qui recule, et la famille qui avance.

L’un des deux monuments aux morts érigés à Ighil Bougueni, Ain El Hammam. Il a été inauguré le 1er novembre 1994. Un repère dans la mobilisation face aux hordes terroristes qui écumaient les environs Verekmoche, Imzoughen, Houra, Midjelaven,…

La symbolique :

Un central, dont la moitié est profondément enfuie dans la terre (thamourth), c'est la symbolique des racines, du fond identitaire millénaire. Une jarre blanche de pureté qui est le réceptacle du sang versé pour la liberté et la libération.

La partie supérieure du porte la carte du territoire national. Dessus sont gravés les noms des martyrs, les filles et les fils du village, mais aussi ceux de compatriotes qui y sont tombés, comme ce fils de Constantine, dont le seul nom connu, est Ahmed Afroukh.

 

Chaque date nationale les couleurs nationales ont été levées et saluées par les salves de valeureux continuateurs du combat national. Nacer Ait Ouadda, n’est plus parmi nous. Les autres, toujours vivants, sont des braves dont le courage et l’efficacité n’a pas cédé à la témérité.

Ce monument, sa construction, ont été structurant du combat contre le terrorisme islamiste dans les Daira de Ain El Hammam et d’Ifferhounene. Lorsque le monument d’Ait Ailem a été construit quelques années plus tard comme le symbole de la déroute des troupes d’ait Ziane et de ses acolytes, une victoire locale avait été remportée non comme celle de quelques groupes, ou de quelques villages, mais comme le prolongement du combat de la zone IV de la wilaya III.

Les leviers mobilisateurs de cette phase locale du  combat nationale :

la continuation de novembre et la formule cinglante « la famille qui recule, et la famille qui avance » de feu Tahar Djaout, assassiné parce que disait l’écervelé qui l’a tué : « ses mots étaient plus dangereux que les balles ».

Cette construction faite de béton et d’acier est vivante.

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H
une quarantaine de martyrs pour un village qui comptait 300 habitants .plus de trente pour cent qui ont epousé la cause .
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